C’est avec un immense plaisir que je vous annonce la sortie du premier épisode d'”IMAGINAIRE” avec Antonio Casilli. Dans cet épisode nous allons parler de travail. Et pas n’importe lequel. Celui des petites mains du numérique. Des petites mains qui aident chaque jour à collecter, trier, classer ou sélectionner les informations vitales pour les modèles d’intelligence artificielle (IA) qui nous accompagne au quotidien.
Antonio Casilli, est professeur de sociologie à Télécom Paris, grande école composante de l’Institut Polytechnique de Paris. En 2019, il a écrit un livre intitulé “En attendant les robots – Enquête sur le travail du clic” et son travail l’a récemment conduit, avec quelques-uns de ses étudiants à Madagascar sur les traces des travailleurs de l’intelligence artificielle auxquels font appel certaines entreprises françaises. Cette étude publiée sur The conversation, fait écho à l’enquête de Time Magazine, publiée un peu plus tot, qui révèle qu’OpenAI, le créateur de ChatGPT, emploie des travailleurs Kenyan pour 2$ par jour pour effectuer les tâches ingrates et difficile dont personne ne veut en occident. Ces travailleurs qu’on retrouve au Vénézuella, au Brésil et parfois même en France et dont on peut bien se demander ce qui les distingue parfois de travailleurs plus classiques.
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ET POUR ALLER PLUS LOIN APRÈS VOTRE ÉCOUTE :
- Le site d’Antonio Casilli ‣ https://www.casilli.fr
- L’enquête “Derrière l’IA, les travailleurs précaires des pays du Sud” sur The Conversation
- L’article des travailleurs Kenyans à 2$ par jour sur TIME.com “OpenAI Used Kenyan Workers on Less Than $2 Per Hour to Make ChatGPT Less Toxic“
- L’article sur l’effort d’union des même travailleurs Kenyans sr TIME.com “150 African Workers for ChatGPT, TikTok and Facebook Vote to Unionize at Landmark Nairobi Meeting“
- La récente étude de l’OCDE (27 mars 2023) “The impact of AI on the workplace: Evidence from OECD case studies of AI implementation“
- Le rapport moins récent de Partnership on AI sur la qualtié des emplois “AI and Job Quality“
- Une étude de l’UNESCO sur l’impact des IA sur les femmes “The effects of AI on the working lives of women” particulièrement vulnérables.
